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La vengeance est un plat qui se mange froid !

 

Bonjour Cher,

C’est ton anniversaire aujourd’hui. 

Tu vois j’y pense.

Et je suis bien contente de te dire que je ne te le souhaite pas, ni bon, ni joyeux, ni merveilleux, ni mauvais d’ailleurs. En fait ça me fait plaisir de penser que je ne te dis pas que je ne te le souhaite pas. Du tout. C’est lâche un peu. Mais jubilatoire. C’est d’autant plus jouissif que tu ne le sauras jamais !

Non je ne veux pas te le souhaiter du tout. Je trouve que tu n’es pas gentil avec moi ni foncièrement méchant en fait. Plutôt tu fais part d’une exaspération constante quand je m’exprime. Je te sens fébrile. Comme un taureau excité par le drapeau rouge « tu fumes des narines ». Tu me juges je crois ou tu juges ce que je dis. Je ne comprends d’ailleurs pas ce qui t’exaspère à ce point.
Mon étonnement perpétuel ? Ma candeur ? Mon franc-parler ?
Mais qui es-tu pour me critiquer et juger ce que je dois ou non savoir ? Comment je dois me comporter ? Ce que je dois dire ou ne pas dire ? Quel est ton pouvoir, ta puissance, ta supériorité ? Qui es-tu pour t’autoriser à ne serait-ce dire ou penser quoique ce soit à mon propos ? Ne connais-tu pas la tolérance, la générosité ? L’indulgence ? Oui, je fais complètement erreur, là j’en conviens, je dis n’importe quoi. Tu n’es absolument pas pourvu de ces qualités.

Que sais-tu de moi ?

Je crois que finalement je te déteste. Heu non, en fait, même pas. Tu ne mérites pas mon intérêt, ni ma haine, ni ma tendresse. Tu ne mérites pas mon amitié, ma compassion, ni même que je m’intéresse à toi. Donc je ne t’écris pas pour te dire que notre relation s’arrête ici. Elle ne s’arrête pas car elle n’a jamais commencé, tu es digne de rien. Tu n’auras rien de moi, le néant seulement et encore je pense que c’est trop. 

 

Je te purge de mon cerveau.

Je m’en fous de toi.

Tu n’existes pas. D’ailleurs à qui j’écris ?

 

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