Sur le feu

Animations, manifestations, exposition autour de la cuisine.

Une maison italienne

 

 

 

 

 

Ici le temps s écoule. On est reçu comme à la maison. Dans sa salle à manger. Les fleurs sont fraîches, disposées de ci de là dans de petits vases ou en bouquet dans des gros. Des bouteilles de bons vins font office de décoration sur l armoire au fond de la salle. Une musique discrète et jazzy se fait entendre pour nous assurer qu on est bien ici. Entrée plat dessert pour 28 euros ou entrée/plat ou plat/dessert pour 21. Moi je prends de larges pâtes avec un ragoût d agneau à la menthe, ma voisine des pastas aux palourdes, elle se régale aussi. Le serveur qui doit être aussi le patron (je suppose) est seul au service. Mais il balade son corps rondouillet de table en table avec attention et soin pour chacun de ses convives. C’est très agréable. En dessert un tiramisu crémeux, je regrette qu il ne soit pas plus frais. Un verre de vin extra. Très bonne et insolite surprise dans ce quartier peu animé voire endormi !

Osteria Ferrara, 7 rue Dahomey, 75011 Paris

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Quel dommage !

J’ai réservé longtemps à l’avance. Je voulais être certaine d’avoir de la place. Je rêvais de me projeter dans le romantisme du film Un Amour à New York qu’on appelle Serendipity en anglais. Dans ce mythique restaurant où les amoureux se retrouvent…
Sur place difficile de percevoir une once de glamour, c’est gorgé de touristes. Il y a la queue jusque dehors. On a pu attendre à l’intérieur dans cette minuscule « entrée-couloir » où se croisent vendeurs, serveurs, caissière ou clients. L’ambiance est frénétique et je regrette déjà. J’en ai marre. Faut-il attendre encore ? Si ça dure trop, on s’en va. Franchement ce n’est pas la détente là ! La décoration est kitsch, mais c’est Noël. Disons, qu’on y croit. Juste le temps de photographier l’affiche du film et nous sommes appelés à notre table à l’étage, et empruntons le minuscule escalier pour y accéder. Là-haut, c’est bondé, l’agitation fatigante, la musique assourdissante. Les serveurs qui débarrassent, ceux qui amènent les immenses plateaux pleins de plats et de coupes de glaces. Ça monte, ça descend. Les clients rentrent et sortent, vident leur plat, remplissent leurs estomacs. Nous, on commande des hamburgers, c’est pas une bonne idée. Mais on est en Amérique quand même ! On aurait mieux fait de prendre juste le dessert. Justement voici les glaces… elles ne valent vraiment pas le déplacement ou alors on n’apprécie moins parce que c’est l’hiver. De toute façon, elles sont énormes, spectaculaires. La quantité est là pour faire oublier la qualité !
Déçue de ne pas avoir pu retrouver de cette douceur mélancolique qui m’avait transportée dans le film, la fiction reste la fiction.

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N’y pense même pas !

Cette fois je n’emmène rien à la plage.
Aucune lecture.
D’abord c’est vraiment nul de ne pas profiter du paysage.
De se fondre dans la nature.
Cette mer turquoise. Oui c’est banal et pourtant jamais vue ailleurs cette couleur incroyable, invraisemblable, c’est l’étalon turquoise. L’originel vient d’ici.
J’ai décidé de déguster chaque instant et ne penser à rien d’autre que ce qui m’entoure. Cet océan, ses couleurs, ses nuances qui se modifient selon la clarté du soleil avec ou sans nuage. Ce sable rose et tellement blanc. Une luminosité inédite pour moi. Tout à fait commune en ce lieu de la mer des Caraïbes, dans cette île des Lucayes ; Eleuthera !

Je ne veux penser à rien.

Mais il ne faudrait pas penser à ne penser à rien. Ça devrait venir sans y penser. Là où ça coince c’est quand on pense qu’il ne faut pas oublier de ne penser à rien sans y penser ! Oui parce que penser à rien et bien c’est déjà penser à quelque chose !
Le problème c’est que si on pense qu’il ne faut pas penser et bien … on pense. Ouais c’est pas facile !
Finalement, quand on pense à rien. Et Bin on le sait pas !
Donc il faut ne pas penser à ne pas penser, c’est la seule solution pour penser à rien.

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