Le repas gastronomique français à l’Unesco

Chers tous, amis gastronomes, cuistots, gourmets, gourmands, cuisinières, pâtissiers, bouchers, producteurs, éleveurs, boulangers, chefs étoilés ou pas, tous ceux qui se délectent de déguster nos produits, nos recettes et nos repas traditionnels. Soyez fiers ! Le repas gastronomique français a été ce mardi 16 novembre 2010 inscrit au patrimoine mondial de l’humanité par l’Unesco.

La définition du repas gastronomique Français de l’Unesco ne retient pas ce seul critère, mais plusieurs éléments, qui associés les uns aux autres, détermine ce Fameux repas. Nous Français, nous avons besoin de nous régaler lors de nos repas. Les aliments doivent à la fois répondre à la nécessité physiologique de nous nourrir, mais ils doivent aussi nous apporter un ravissement gustatif. Qui n’a pas eu envie d’un pot-au-feu ? Un Saint-Honoré ?

La variété et la diversité de nos plats traditionnels nous ont éduqués de telle sorte que nous sommes démoralisés si l’on ne trouve pas de mets pour nous procurer ce plaisir. A cette recherche de délectation s’est ajoutée notre préoccupation actuelle à rester en bonne santé pour pouvoir bien vieillir (notre espérance de vie a doublé en 100 ans). La nutrition est essentiel pour répondre à ces attentes et essayer d’éviter les maladies (cancer, obésité …). Aussi, ne devons-nous plus manger n’importe quoi. Le fait-à-la-maison garantit la qualité (et la « délicieuseté » en principe !) : pas de composant inavouable (huile hydrogénée …).

Enfin, en ces périodes de crise où l’avenir est incertain, rien n’est plus réjouissant pour se réchauffer le cœur et l’esprit, que de partager entre nous, famille, amis, le festin préparé.Le repas gastronomique Français doit être préservé, il réunit les meilleures choses pour soigner nos maux contemporains, la reconnaissance de l’Unesco aidera à cette sauvegarde.

Voici la définition de l’Unesco – Le repas gastronomique des FrançaisLe repas gastronomique des Français est une pratique sociale coutumière destinée à célébrer les moments les plus importants de la vie des individus et des groupes, tels que naissances, mariages, anniversaires, succès et retrouvailles. Il s’agit d’un repas festif dont les convives pratiquent, pour cette occasion, l’art du « bien manger » et du « bien boire ». Le repas gastronomique met l’accent sur le fait d’être bien ensemble, le plaisir du goût, l’harmonie entre l’être humain et les productions de la nature. Parmi ses composantes importantes figurent : le choix attentif des mets parmi un corpus de recettes qui ne cesse de s’enrichir ; l’achat de bons produits, de préférence locaux, dont les saveurs s’accordent bien ensemble ; le mariage entre mets et vins ; la décoration de la table ; et une gestuelle spécifique pendant la dégustation (humer et goûter ce qui est servi à table). Le repas gastronomique doit respecter un schéma bien arrêté : il commence par un apéritif et se termine par un digestif, avec entre les deux au moins quatre plats, à savoir une entrée, du poisson et/ou de la viande avec des légumes, du fromage et un dessert. Des personnes reconnues comme étant des gastronomes, qui possèdent une connaissance approfondie de la tradition et en préservent la mémoire, veillent à la pratique vivante des rites et contribuent ainsi à leur transmission orale et/ou écrite, aux jeunes générations en particulier. Le repas gastronomique resserre le cercle familial et amical et, plus généralement, renforce les liens sociaux.

Leave a Comment

Filed under Régal de la presse

Les lasagnes de Jeannine Supertoinette

A mon avis, le truc qui facilite tout est le mixage des tomates. Plus besoin de les éplucher, ni les épépiner. D’ailleurs, j’ai toujours trouvé les tomates meilleures avec la peau.
Je ne suis pas aussi précise que Jeannine quant aux quantités, mais j’ai constaté que la muscade (il faut humer la sauce béchamel après cuisson et rectifier pour retrouver sa pleine senteur) et l’aneth sont indispensables à la bonne réussite de ce plat. Il n’apparaît, de toutes les façons, jamais aussi joli que sur la photo.


http://static.skynetblogs.be/media/8421/983_99354d204ec0246f12cd30b830219939.jpg 

Temps total : 1 h. 50 min.
Préparation : 15 min.
Cuisson : 1 h. 35 min.
Ingrédients de la recette
Recette pour 6 personnes
Pour la sauce béchamel des lasagnes
35 g de beurre allégé
1,5 g de sel
15 g de farine
500 g de lait écrémé
1 g de muscade râpée ou en poudre
0,5 g de poivre
80 g de crème allégée

Lasagne sauce tomate
35 g d’huile d’olive
200 g de viande hachée ou 2 steaks hachés
1 kg de tomates
1 g de sel
0,5 g de poivre
1 g de thym effeuillée ou en poudre
2 g d’aneth
7 g de sucre
1 g de basilic

Pour le robot mixeur
16 g d’ail
150 g d’oignons

Préparation au fromage
100 g d’emmental râpé
100 g de parmesan

Pour le gratin
500 g de lasagnes
Préchauffer le four th 5
(150°C)
Calories totales : 3316 kcal
Calories : 552 kcal par personne
Lipides : 34 g par personne
Protéines : 28 g par personne
Glucides : 32 g par personne

Lasagnes
Préparons la sauce béchamel…Dans une casserole, faire fondre le beurre à feu doux. Ajouter le sel.
Ajouter la farine et mélanger avec une spatule en bois pour obtenir un mélange homogène, sans coloration.
Cuire 3 minutes à feu doux.
Verser le lait froid et fouetter vivement pour éviter la formation de grumeaux.
Ajouter la muscade, poivrer.
Cuire 4 minutes environ.
Mélanger souvent avec une cuillère en bois ou avec un fouet, jusqu’à la fin de la cuisson, pour empêcher la formation d’une peau à la surface de la sauce. La sauce doit napper votre cuillère. Réserver au chaud.

Préparons l’ail…Appuyer sur la racine de chaque gousse sur la planche, avant d’éplucher.
La tige intérieure doit être enlevée appelée germe, elle est indigeste.
Prenons l’ail et l’oignon…Mixer les gousses d’ail et les oignons.
Préparons la sauce tomate…Faire blondir dans l’huile, la préparation du mixer (gousses d’ail et oignons).
Prenons la viande hachée pour les lasagnes…Ajouter la viande hachée.
Cuire jusqu’à ce que la viande ait une légère coloration.
Préparons les tomates…Pendant ce temps, enlever le pédoncule des tomates et laver sous le robinet.
Égoutter. Couper grossièrement les tomates, les mixer au robot.
Verser la purée de tomate sur la viande…Ajouter les tomates.
Saler, poivrer.
Ajouter le thym, l’aneth, le bicarbonate, le sucre, le cube et l’eau.
Laisser réduire à feu doux pendant 20 minutes environ. Rectifier l’assaisonnement. Ajouter le basilic.
Déposer dans un grand plat allant au four, à l’aide d’une louche, une couche épaisse du mélange béchamel créme.
Saupoudrer de la préparation au fromage.
Ajuster à votre plat, les plaques de lasagnes crues.
Déposer sur les lasagnes, une couche de sauce tomate et viande.
Saupoudrer pour la deuxième fois, la préparation au fromage.
Ajouter une seconde couche de lasagne crue.
Mettre une nouvelle couche de béchamel puis de fromage.
Enfourner, pendant 1 heure thermostat 6 (180°C).
Vos lasagnes sont cuites si la pointe d’un couteau traverse facilement l’ensemble.
Les conseils de Supertoinette
Cette recette de lasagnes est très rapide à faire, car on peut utiliser les sauces toutes prêtes, il ne reste que le montage
et je peux vous assurer que c’est très bon.
Entre les couches, on peut ajouter du jambon blanc en lanières.
Ne préparez pas d’entrée avec ce plat, mais une salade.
Comme dessert préparez une salade de fruits ou des sorbets !
On peut également utiliser la pâte à cannelloni.
Bon appétit !

Supertoinette

 

 

 

 


Leave a Comment

Filed under Recettes

Dimanche à la Fontaine de Mars

Il y a longtemps que je voulais tester. La première fois que j’ai entendu parler de ce restaurant c’est quand Barak Obama est venu en France en juin 2009. Qu’est ce que ce restaurant pouvait bien avoir de si extraordinaire pour que le président des Etats Unis him-self y vienne dîner.
J’ai réservé le matin même pour le dimanche 12h30 13h00. On m’a d’abord proposé le 1er étage, puis le monsieur m’a rassuré en me disant que peut-être il aurait de la place au rez-de-chaussée. Ça semblait être une chance ou un honneur voire une faveur, je n’ai pas su définir !
1er weekend end de mai pourtant le temps est exécrable entre nuages noirs, pluies glaciales et rayons de soleil. Je trouve une place pour me garer assez facilement. Nous sommes entrés, le restaurant n’est pas plein, on nous installe au rez-de-chaussée… une table à côté d’un couple d’habitués nous ont-ils confié. Table avec nappe à carreaux, serveurs sympathiques, propres, bien peignés, en tablier noir. Aucune trace des Obama, pas de photo, rien. Même pas une plaque « ici a dîné Barak Obama Premier Président noir des Etats Unis ou Premier Noir Président…», bref discrétion …. Chutt ! Chutt !
Très vite on nous apporte la carte, petite toute simple avec les spécialités, les incontournables. Un apéro oui d’accord, un kir oui mais pas royal (c’est moins cher, oui mais alors c’est vraiment moins bon…) Je prends un suprême de poulet crème de morilles, purée maison, mon fils le même poulet mais avec des frites maison, mon mari un confit de canard pommes sautées crues. (Bah oui, parce qu’on peut aussi les faire sautées cuites !) Les plats arrivent divins, brûlants, fumants. Brûlants comme si c’était impossible, ce n’est pas croyable comme ça fait plaisir de manger les aliments chauds, brûlants et savoureux ça c’est exceptionnel.
Le poulet est exquis avec sa crème de morilles, ma purée aussi, mais je goûte les frites de mon fils. Alors là extase suprême (comme le poulet …), la même odeur que dans mon enfance, le même goût aussi. Précisément quand mes parents nous emmenaient au ski dans le Jura chez Madame Laberthe, en vérité là-bas il n’y avait pas que les frites qui avaient cette odeur, la maisonnée aussi. Mais bon, en tous cas des frites merveilleuses ! Nous sommes silencieux tout à notre recueillement de délectation gourmande. Quel plaisir !
Le dessert, sur le conseil de nos voisins (habitués donc !), mon mari choisit l’île flottante, la meilleure de Paris nous dit notre voisine, une des meilleures rectifie son compagnon, moi je me contente d’un baba au rhum, mon fils d’une mousse au chocolat. Et nous voici de nouveau retombés dans un silence gastronomique d’extase partagée de gourmandise, chacun de nous trois armé de cuiller allant tester dans l’assiette de l’autre et se répandant en humm, humm, humm et encore humm. Bon là il faut dire que le rhum du Baba m’a légèrement enivrée. Mais quand même la crème anglaise est onctueuse comme jamais je pensais que ce soit possible, mon fils n’en revient pas de sa mousse au chocolat, la rangeant dans ses souvenirs culinaires à côté du hachis Parmentier à la truffe du New York. Et moi glissant légèrement dans cet état proche du bonheur où tout est réuni pour se dire que ça vaut le coup finalement, tout ça !
Donc sans aucun doute, je vous recommande chaleureusement ce merveilleux endroit. Seul bémol, ils sont trop rapides. Le repas tout compris a duré à peine une heure. Mais je leur pardonne !
Ah Au fait, en fait les Obama ont dîné au premier étage. Comme quoi ….


3 Comments

Filed under Restos testés